La joie pour Ravanel, Amour et Tordo ; la poisse pour Dailly et Cure
Sans surprise, les impitoyables rochers et le fameux anti-grip chiliens n’ont pas épargné les meilleurs enduristes mondiaux sur la première manche des Enduro World Series 2018, qui avait lieu les 24 et 25 mars à Lo Barnechea. En plus de l’altitude (entre 1800 et 3600 m d’altitude), les pilotes ont dû composer avec un terrain très rude pour la première coupe du monde de la saison, qui a permis à certains de faire la différence, mais qui a aussi coûté très cher à d’autres…
Hé oui, c’est encore l’hiver dans le 06, mais pas au Chili où l’été se termine à peine ! (Photo © EWS)
Impérial de bout en bout (3 temps scratch et 3 deuxième place, le champion du monde sortant Sam Hill remporte la 1ère EWS 2018 (Photo © EWS)
Même histoire chez les dames, avec 5 temps scratch et la victoire pour la Varoise Cécile Ravanel (Photo © EWS)
Outre Cécile, la grosse perf azuréenne du week-end est signée Dimitri Tordo. Le Nissart du Canyon Factory Enduro Team termine 9ème et 1er Français au classement scratch. Après Millau 2017, c’est son 2ème top10 EWS. Royal pour débuter la saison ! (Photo © Sven Martin)
Après un début de course plutôt timide, son coéquipier levensois Florian Nicolaï fait un retour en force dimanche pour aller chercher la 12ème place finale. (Photo © Sebastian Schieck)
Pour Adrien Dailly, vice-champion du monde 2017, le week-end avait très bien débuté, puisqu’il pointait 2ème du général à l’issue de la première journée de course, mais une crevaison dans la SP4 l’a contraint à l’abandon. Un incident terrible pour le Niçois du team Lapierre, qui ne pouvait pas imaginer pire scénario pour débuter l’année. Et il n’est pas le seul dans ce cas : Alex Cure (BH Miranda Racing Team) a connu exactement la même mésaventure. (Photo © EWS)
Pour remonter le moral du clan BH, le coéquipier vençois d’Alex Cure, Karim Amour, s’est imposé dans la catégorie Masters. (Photo © EWS)